Le lundi 28 juillet 2025, une délégation de l’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) composée du Président Directeur Exécutif Sougourounoma Henri KABORE et de l’assistante de projet Rachel Abigaël SANOGO, a été reçue en audience par Madame Annie HÖHNE, Conseillère politique de l’Ambassade d’Allemagne au Burkina Faso. Cette rencontre qui a duré environ une heure de temps a consisté en des échanges fructueux sur les actions menées dans le domaine de la consolidation de la paix et du dialogue interreligieux au Burkina Faso.

L’ISEPS a présenté ses domaines d’intervention, notamment ses initiatives en faveur de l’éducation, de la santé, de la promotion des droits des femmes et de la consolidation de la paix. Un accent particulier a été mis sur le bilan sommaire du projet intitulé « Les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso », soutenu par la Robert Bosch Stiftung, une fondation d’entreprise privée allemande.
L’ISEPS a tenu à exprimer sa profonde gratitude à l’Ambassade d’Allemagne pour sa participation active et son parrainage lors du Forum International des Jeunes sur la Culture de la Paix, qui s’est tenu sous le thème « Les jeunes, la médiation, la religion et le changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest ». Ce soutien a contribué à un plus grand rayonnement dudit forum et a apporté une visibilité plus accrue à l’activité.
Au cours de la rencontre, l’ISEPS a sollicité l’accompagnement de l’Ambassade d’Allemagne pour l’organisation de la troisième édition du Forum International des Jeunes sur la culture de la Paix, prévu pour Novembre 2025. Enfin, l’ISEPS a partagé le rapport final de la deuxième édition du forum 2024 avec Madame Annie HÖHNE.
L’Ambassade d’Allemagne, par la voix de sa Conseillère Politique, a réitéré son intérêt pour la promotion de la paix au Burkina Faso et a réaffirmé sa disponibilité et son soutien indéfectible aux initiatives de paix portées par l’ISEPS.
Le 18 juin 2025, s’est déroulée dans la commune de Fara, une Nuit Interreligieuse pour la Paix, organisée par l’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) avec le soutien de la Robert Bosch Stiftung. Cette activité placée sous le signe de la paix et de la cohésion sociale a rassemblé plus de deux cents personnes.

Le programme de la Nuit Interreligieuse pour la Paix a consisté à des prestations assurées par les différentes communautés religieuses. Ainsi, des contes, chants, devinettes et théâtre inspirant le vivre‑ensemble ont rythmé la nuit. Ces moments de partage bien que divertissants, ont permis à chacun, jeune, femme et ancien, de s’immerger dans des récits et messages valorisant la tolérance, la paix et la fraternité. C’est le cas de la pièce théâtrale qui a relaté l’histoire d’un jeune homme sans appartenance religieuse qui a malheureusement rencontré le chemin de la mort. Le rejet du cadavre par toutes les communautés religieuses ont poussé sa famille à faire appel au chef du village afin de trouver une solution. Celui-ci a rassemblé les différents leaders religieux et suite aux échanges, ils acceptèrent ensemble de surpasser les barrières religieuses afin d’enterrer le cadavre.
Par ailleurs, la présence des leaders religieux et traditionnels a ajouté une dimension symbolique à l’événement, soulignant l’importance de la coopération entre les différentes confessions religieuses. A travers les contes, ces derniers ont rappelé l’engagement commun envers la paix et l’unité, inspirant les jeunes leaders religieux et traditionnels à poursuivre ces idéaux dans leur vie quotidienne.
La Nuit Interreligieuse pour la Paix s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’ISEPS pour promouvoir la paix et l’harmonie au Burkina Faso. Dans un contexte national marqué par les manifestations de l’extrémisme religieux violent, l’ISEPS offre des espaces de rencontre entre les communautés religieuses et traditionnelles afin de célébrer la diversité culturelle et religieuse comme une source de richesse et d’unité et un levier pour la construction de la paix.



Du 10 au 11 juillet 2025, l’Initiative Sougourounoma pour l’Education, la Paix et la Santé (ISEPS), représenté par son Directeur Exécutif, Sougourounoma Henri KABORE, a pris part à la Deuxième Edition du Dialogue International sur la Consolidation de la Paix et le Renforcement des États (IDPS), tenue en Côte d’Ivoire.

Ce dialogue, organisé sous l’égide du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a rassemblé les membres du Réseau international sur les conflits et la fragilité (INCAF), le groupe G7+ composé d’États fragiles ou touchés par des conflits, ainsi que des organisations membres de la Plateforme de la société civile pour la consolidation de la paix et le renforcement de l’État (CSPPS).
En tant que Représentant national du CSPPS au Burkina Faso, l’ISEPS a contribué aux échanges en animant la session 4 de la conférence, soulignant l’importance du rôle de la société civile dans les dynamiques de paix, de résilience institutionnelle et de gouvernance inclusive.
À travers cette contribution, l’ISEPS a mis en lumière les réalités et défis du Burkina Faso en matière de consolidation de la paix, tout en partageant les bonnes pratiques issues de ses initiatives sur le terrain, notamment en matière de dialogue interreligieux et de médiation interreligieuse, de prévention des conflits et d’engagement des jeunes et des femmes dans la prévention de l’extrémisme violent.
Mme Blerta Cela, Représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, a salué l’esprit collaboratif de la conférence en déclarant : « En réunissant les pays fragiles, les partenaires au développement et la société civile autour d’une même table, dans un esprit de respect, de co-construction et de solidarité, nous créons les conditions d’une transformation durable. »
La participation de l’ISEPS à ce dialogue régional montre son engagement à œuvrer, aux côtés d’acteurs nationaux et internationaux pour une paix durable en Afrique de l’Ouest en général et au Burkina Faso en particulier.

L’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) a mobilisé les jeunes, femmes, anciens, leaders religieux et traditionnels et autorités communales de Fara autour d’un Dialogue Intergénérationnel pour la Paix, dans l’enceinte de la mairie, le mercredi 18 juin 2025. Dans une ambiance de partage et de compréhension mutuelle, les jeunes hommes et femmes ont exprimé leurs idées pour un avenir plus paisible, tandis que les anciens ont partagé leur sagesse et leurs expériences sur la manière d’impliquer les jeunes dans la recherche de solutions pour la paix, que ce soit au niveau des communautés religieuses, des quartiers ou des villages.

Mis en œuvre dans le cadre du Projet « Les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso » soutenu par la Robert Bosch Stiftung, le Dialogue Intergénérationnel pour la Paix a créé un cadre de discussion entre les différentes générations en vue de promouvoir la paix. Un des points forts de cette rencontre a été l’échange sur la perception des anciens concernant la volonté et l’implication effective des jeunes dans la vie de leur communauté. Les discussions ont également mis en lumière la place et le rôle essentiel des femmes dans la construction de la paix dans la commune de Fara ; ce qui a permis de souligner leur contribution souvent sous-estimée mais cruciale.
Les jeunes ont également partagé leurs opinions sur la disponibilité de leurs aînés à les accompagner dans leurs projets. Ils ont formulé des doléances à l’endroit des anciens concernant leur accompagnement dans leurs vies et leur a aussi invité à les interpeller si toutefois ils prennent le mauvais chemin. Les aînés, quant à eux, ont recommandé aux jeunes de cultiver des valeurs d’écoute, de dialogue et de tolérance ; de faire preuve de patience et de rigueur dans la réalisation de leurs projets ; de valoriser les savoirs traditionnels pour renforcer la cohésion communautaire ; de coopérer avec les autorités locales afin de transformer leurs ambitions en actions concrètes. Ils n’ont pas manqué de formuler des bénédictions à l’endroit des jeunes pour la réussite de leurs projets individuels et collectifs.
Ces échanges ont permis de renforcer les liens intergénérationnels et de créer un environnement de confiance et de respect mutuel favorable à la paix au sein des communautés.






Dans un élan de solidarité et de préservation de l’environnement, l’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) a organisé le mercredi 18 juin 2025, un Reboisement Interreligieux pour la Paix dans la cour du Centre Médical de la commune de Fara.

Environ 150 plants, composés de neemiers (Azadirachta indica) et de caïlcédrat (Khaya senegalensis), ont été mis en terre pour contribuer à la protection de l’environnement et à la conservation de la biodiversité. Ces espèces ont été choisies pour leurs vertus écologiques, médicinales et symboliques. En effet, le neemier est reconnu pour ses propriétés naturelles de lutte contre les parasites, et le caïlcédrat, arbre majestueux est associé à la sagesse et à la longévité. Ces arbres contribueront non seulement à améliorer le cadre de vie du Centre Médical en offrant de l’ombre et un air pur, mais aussi, serviront à rappeler aux générations futures l’importance de la coopération interreligieuse dans la préservation de l’environnement.
Cette initiative écologique, qui a rassemblé les leaders et jeunes de différentes communautés religieuses, avait pour objectif de promouvoir la paix et l’unité tout en contribuant à la protection de l’environnement.
Les autorités locales de la commune de Fara ont également soutenu cette activité, soulignant l’importance de la plantation des arbres pour le bien-être des communautés. « (…) Nous allons continuer à être là pour vous soutenir et vous dire que vous contribuez à reverdir notre pays. Nous ne pouvons pas rester en marge, nous vous encourageons à travailler davantage et invitons les habitants de la localité à l’entretien des plants pour que les malades et leurs accompagnants puissent avoir de l’air renouvelé grâce au dégagement de l’oxygène (…) », a affirmé le Président de la Délégation Spéciale (PDS) de Fara. La présence des dirigeants communaux a montré leur engagement envers des projets qui favorisent à la fois l’harmonie sociale et la durabilité environnementale.






Les 17 et 18 juin 2025, la commune de Fara a été au cœur d’un événement sportif important : un Tournoi de Football pour la Paix, organisé par l’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS). Ce tournoi a rassemblé des membres des différentes communautés religieuses, incluant des musulmans, des protestants, des catholiques et des traditionnels, dans un esprit de tolérance et d’amour.

Le Tournoi de Football pour la Paix visait à renforcer les liens entre les jeunes issus de différentes communautés religieuses en les réunissant autour d’une passion commune pour le football. Ainsi, durant deux jours, quatre équipes mixtes, composées chacune de catholiques, de musulmans, de protestants et de traditionnels ont joué dans l’enceinte du Stade ZONOU Issa de Fara. Les matchs, disputés dans un esprit sportif et de fair-play, ont été l’occasion pour les joueurs de démontrer leurs talents et leur savoir-faire. Mais au-delà de l’esprit de compétition, ce sont les messages de paix, de vivre-ensemble et d’unité qui ont été véhiculés auprès des joueurs et des supporters. Les spectateurs, venus nombreux (1500 environ) pour encourager les équipes, ont également partagé des moments de fraternité afin de briser les barrières religieuses et culturelles.
Cette activité, utilisant le sport comme outil de médiation et de cohésion sociale, s’inscrit dans le cadre du Projet « Les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso » soutenu par la Robert Bosch Stiftung.






Du 21 au 22 mai 2025, l’ISEPS avec le soutien de HAELLA Foundation, a organisé un atelier de dialogue sur le rôle des femmes dans la prévention de l’extrémisme violent par le dialogue interreligieux. Cet atelier qui a eu lieu à l’Hôtel Pacific de Bobo Dioulasso a réuni une vingtaine de participantes issues de diverses confessions religieuses. Il avait pour but de créer un cadre de dialogue interreligieux au profit des jeunes filles et femmes afin de souligner leur rôle crucial dans les efforts de prévention de l’extrémisme violent.

Facilité par le Directeur Exécutif de l’ISEPS, Sougourounoma Henri Kaboré, ce dialogue a mis en exergue les défis auxquels les femmes sont confrontées dans le contexte de l’extrémisme violent et a valorisé leur potentiel en tant qu’actrices de paix et de cohésion sociale. En effet, depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à une dégradation sécuritaire due à plusieurs facteurs tels que l’extrémisme religieux, la criminalité transfrontalière et les inégalités socio-économiques. Les femmes, en tant que mères, éducatrices, médiatrices et leaders communautaires ont un rôle à jouer dans la prévention de l’extrémisme violent conformément aux résolutions 1325 et 2242 du Conseil de sécurité de l’ONU. C’est pourquoi, l’ISEPS à travers ce dialogue a amené les femmes et filles à partager leurs expériences, les enseignements religieux de leurs communautés et à réfléchir ensemble sur les stratégies pour prévenir et contrer l’extrémisme violent.
En outre, cet atelier de dialogue a offert un espace où les femmes issues de différentes communautés religieuses apprennent à se faire confiance et à collaborer pour la paix. En témoignent les propos de Wendkuni Augustine OUEDRAOGO, militante de la Jeunesse Etudiante Catholique (JEC): « j’ai personnellement été contente de partager ces deux jours avec mes sœurs, particulièrement musulmanes, parce que c’est ma première fois ; avec les protestantes ça arrivait. J’ai beaucoup appris sur la religion musulmane et encore en profondeur sur la religion protestante. J’encourage les ateliers qui réunissent les filles pour partager leurs idées, car au-delà même du thème, nous avons partagé beaucoup d’expériences qui pourraient nous aider dans la vie active.» A travers les discussions, les participantes ont donc appris à déconstruire les préjugés et à briser les barrières religieuses et culturelles.
Cet atelier a permis de rappeler que les femmes ne sont pas seulement des victimes, mais aussi des actrices essentielles dans la prévention de l’extrémisme violent. En renforçant leur participation et leur leadership, l’ISEPS entend contribuer à la construction d’une paix durable et d’une société plus résiliente au Burkina Faso.



Du 22 au 23 mai 2025, l’ISEPS a organisé un atelier de dialogue interreligieux avec les jeunes leaders religieux et traditionnels de Fara sur le changement climatique. L’objectif principal était de faciliter un cadre de dialogue interreligieux au profit des jeunes de Fara en vue de promouvoir la sauvegarde de l’environnement face aux défis du changement climatique en mobilisant les valeurs spirituelles et éthiques des différentes traditions religieuses. Cet atelier a rassemblé des jeunes de diverses confessions religieuses et traditionnelles et a permis de mettre en lumière leur rôle dans la protection de l’environnement.

Comprendre le changement climatique et ses impacts locaux, échanger sur les concepts de justice climatique et la responsabilité intergénérationnelle, discuter des pratiques communautaires écologiques pour un mode de vie durable ont été les points clés de l’atelier de dialogue interreligieux des jeunes sur le changement climatique. Sous la modération de Monsieur Abdoul Rachid YAMPA de l’Association Burkinabè d’Action Communautaire (ABAC), les participants ainsi que les leaders religieux ont échangé sur les enseignements religieux qui promeuvent la préservation de la nature et la responsabilité humaine envers la planète.
Les discussions ont également porté sur le rôle des jeunes dans la lutte contre le changement climatique, notamment à travers la promotion des habitudes respectueuses de l’environnement au quotidien, la sensibilisation des communautés aux enjeux climatiques et la mobilisation communautaire afin d’impliquer les groupes religieux et traditionnels dans des actions concrètes pour atténuer les effets du changement climatique.
Les leaders religieux ont, par ailleurs, souligné l’importance des valeurs communes telles que la gestion responsable des ressources, la compassion, le pardon et la justice, et des principes éthiques qui peuvent guider les actions face aux défis environnementaux. Ils ont rappelé que la protection de l’environnement est une responsabilité partagée et un impératif moral pour tous.
L’atelier de dialogue interreligieux sur le changement climatique a permis d’encourager les jeunes leaders religieux et traditionnels à entreprendre des actions pour faire face aux effets du changement climatique. Il s’inscrit dans le cadre du Projet « les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso » mis en œuvre par l’ISEPS avec le soutien de la Fondation Robert Bosch.




En avril 2025, l’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) a officiellement intégré la Plateforme de la Société Civile pour la Consolidation de la Paix et l’Édification de l’État (Civil Society Platform for Peacebuilding and Statebuilding : CSPPS) en tant que Représentant National au Burkina Faso. Cette alliance renforce le rôle de l’ISEPS en tant qu’acteur clé dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso, en général et auprès de la jeunesse en particulier, et témoigne de la reconnaissance de son engagement dans lesdits domaines.

Présentation de la CSPPS
La CSPPS est un réseau international dirigé par les membres, composé d’acteurs de la société civile, de praticiens, d’experts et d’universitaires du monde entier. Depuis 2011, elle agit comme une plateforme centrale pour la prévention des conflits, la consolidation de la paix et l’édification de l’État dans plus de 27 pays fragiles et touchés par des conflits. Initialement coordonnée par Interpeace, la CSPPS est maintenant gérée par Cordaid. Ce réseau favorise l’échange d’idées, examine les progrès en matière de consolidation de la paix et cherche un consensus sur la ligne de conduite à suivre concernant le Dialogue international sur la consolidation de la paix et l’édification de l’État.
Veuillez consultez le profil de l’ISEPS sur le site web de la CSPPS en cliquant sur le lien suivant : https://www.cspps.org/where-we-work/burkina-faso
Présentation de l’ISEPS
L’ISEPS s’engage à rassembler les jeunes de toutes les religions et cultures pour célébrer le vivre-ensemble en paix. Elle développe les capacités des jeunes afin qu’ils puissent répondre de manière constructive aux conflits par des actions conjointes, dans un esprit de dialogue interreligieux et interculturel. L’ISEPS offre également une plateforme aux jeunes du Burkina Faso pour s’engager dans la consolidation de la paix, la promotion d’une culture de paix, le dialogue, la réconciliation et la cohésion sociale. Parmi ses actions récentes, l’ISEPS a organisé un atelier intitulé « FESPACO pour la PAIX » en février 2025, en collaboration avec la Délégation Générale du FESPACO et les Films du Dromadaire, visant à promouvoir la paix à travers le cinéma africain. De plus, elle a participé à la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York en septembre 2024, renforçant ainsi son engagement sur la scène internationale.
En rappel, l’ISEPS, fondée le 30 novembre 2018, est une organisation de jeunes qui œuvre pour promouvoir l’éducation, la paix positive et la santé pour tous, en vue d’un développement durable au Burkina Faso. Elle se fixe pour objectif de promouvoir l’éducation, la paix positive et la santé pour tous pour un développement durable au Burkina Faso. Sa mission est de prévenir et résoudre pacifiquement les conflits, promouvoir des sociétés justes et harmonieuses, promouvoir le développement humain surtout par la santé et l’éducation de qualité et l’autonomisation socio-économique.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, l’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) a organisé du 20 au 21 mai 2025 un atelier de formation à Fara, commune située dans la région de la Boucle du Mouhoun. Cette formation, animée par Monsieur Abdoul Rachid YAMPA de l’Association Burkinabè d’Action Communautaire (ABAC), a réuni des jeunes leaders religieux et traditionnels de la localité, dans le but de les sensibiliser et de renforcer leurs connaissances sur le rétablissement de la paix environnementale.

La formation a débuté par une mise en lumière de l’importance de la protection de l’environnement et de la préservation des ressources naturelles. Les participants ont été encouragés à identifier et à analyser les conflits liés à l’eau, à la terre, à la forêt, à l’or et aux autres ressources naturelles au sein de leurs communautés. Ils ont ainsi exploré les causes de ces conflits, leurs conséquences néfastes et ont proposé des solutions concrètes basées sur la médiation pour y remédier.
Au cours de ces deux jours, les participants ont également été informés des textes et des lois en vigueur au Burkina Faso en matière de protection de l’environnement. De plus, les échanges ont permis de partager les perspectives religieuses et coutumières sur la protection de l’environnement, renforçant ainsi l’ancrage culturel des initiatives de préservation de la nature. Des jeux de rôle et des simulations de médiation ont été organisés pour permettre aux participants de mettre en pratique les connaissances acquises. Ces derniers ont manifesté leur volonté de mettre en œuvre des actions concrètes pour faire face aux défis environnementaux actuels au sein de leurs communautés.
Cet atelier a renforcé l’engagement des jeunes leaders religieux et traditionnels de Fara en faveur de la paix environnementale, en leur fournissant les outils nécessaires pour protéger et préserver l’environnement, tout en intégrant les perspectives religieuses et coutumières.




Du 24 au 25 avril 2025, l’équipe de l’ISEPS a facilité un cadre d’échanges au profit des jeunes leaders religieux et traditionnels de la commune de Fara à travers un atelier de dialogue interreligieux et interculturel pour la paix. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet « les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso » mis en œuvre par l’ISEPS avec le soutien de la Fondation Robert Bosch. Il a été facilité par Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Directeur de la Règlementation et du Suivi des Affaires Religieuses, Coutumières et Traditionnelles (DRS/DGARCT) du Ministère de l’Administration Territorial et de la Mobilité (MATM).

Le dialogue interreligieux et interculturel pour la paix consiste en des rencontres et échanges faits dans l’écoute réciproque regroupant sur un pied d’égalité des croyants de différentes convictions religieuses. Le dialogue interreligieux et interculturel est un chemin de fraternité, montrant que les religions sont des passerelles de fraternité plutôt que des murs de séparation. Il favorise la cohabitation des personnes de différentes religions et cultures et contribue à l’identification des points communs et des différences, à la suppression des préjugés et au respect mutuel. Il est une nécessité pour se connaître, se comprendre, vivre ensemble, s’estimer, servir l’humanité et vivre en paix.
Cependant, le dialogue interreligieux peut se heurter à certains obstacles humains et sociaux. Il s’agit notamment de l’enracinement insuffisant dans sa propre foi ; l’insuffisance de connaissances sur la croyance et la pratique des autres religions pouvant conduire à des fausses interprétations ; les injustices passées et présentes aggravées lorsqu’elles sont associées à des facteurs politiques quand on exprime des convictions religieuses ; l’intolérance, socioéconomique et ethnique ; le manque de conviction à l’égard du dialogue interreligieux et interculturel, que certains peuvent considérer comme un signe de faiblesse ou même comme une trahison de la foi. Le dialogue interreligieux et interculturel n’est ni une rencontre pour voir qui a raison, ni un lieu de conversion aux croyances de l’autre, ni une étude académique des religions pour les comparer.
Ainsi, dans l’objectif de favoriser une meilleure compréhension du dialogue interreligieux et interculturel, les représentants des différentes communautés religieuses (musulmans, catholiques, protestants et coutumiers) sont venus partager leurs expériences sur ce qu’enseignent leurs religions concernant le vivre-ensemble et la tolérance religieuse. Ce cadre de dialogue a permis aux participants de connaitre davantage les différentes religions et de savoir que la paix et l’amour sont des valeurs communes à toutes les religions.
La religion doit engendrer la paix et permettre le développement des communautés. Il est donc important d’œuvrer pour qu’elle soit une ressource pour la paix et non une source de conflit.






L’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS), avec le soutien financier de la Robert Bosch Stiftung, a organisé une formation, dans la commune de Fara, sur la liberté de croyance et de religion au Burkina Faso. Destinée aux jeunes leaders religieux et traditionnels, cette formation s’est tenue du 22 au 23 avril 2025. L’objectif principal était de promouvoir la liberté de croyance et religion pour tous à travers une meilleure compréhension de la laïcité de l’Etat, la présentation des dispositifs institutionnels et pratiques pour renforcer la tolérance religieuse et l’exploration des effets juridiques de la liberté religieuse sur les citoyens et les confessions religieuses.

Dispensé par Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Directeur de la Règlementation et du Suivi des Affaires Religieuses, Coutumières et Traditionnelles (DRS/DGARCT) au Ministère de l’Administration Territorial et de la Mobilité (MATM), la formation a permis aux participants d’améliorer leurs connaissances sur la laïcité et la liberté de croyance et de religion ; de comprendre le contexte mondial et national en lien avec cette thématique et de connaitre les défis et les perspectives liés à la laïcité et à la tolérance religieuse au Burkina Faso. La laïcité régit les relations entre les religions et l’État, garantissant que ce dernier n’accorde aucun privilège particulier à une religion au détriment des autres. La liberté de religion, ou liberté de croyance, quant à elle, est le droit subjectif des individus de choisir et de pratiquer une religion ou de n’en pratiquer aucune. Dans un pays multiconfessionnel comme le Burkina Faso, où coexistent plusieurs religions et croyances, la question de la coexistence pacifique est cruciale. Conscients de cela, les jeunes leaders religieux et traditionnels de Fara ont activement participé à la formation en posant des questions pour mieux comprendre les enjeux de la laïcité. Ils ont également été invités à réfléchir sur les types d’actions entravant la liberté de croyance et de religion dans leur localité et à proposer des actions concrètes pour y remédier.
La tolérance religieuse, en tant que catalyseur du vivre ensemble, doit être au cœur des efforts pour promouvoir la paix et la cohésion sociale. Les jeunes leaders religieux et traditionnels de Fara, désormais mieux informés sur la liberté de croyance et de religion sont appelés à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ; cela permettra de construire un Burkina Faso où la diversité religieuse est une force et où le respect mutuel prévaut entre les adeptes des différentes religions.



Le mercredi 9 mars 2025, l’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) a organisé un webinaire sur la santé mentale des jeunes, en collaboration avec le Dr Modeste OUEDRAOGO, médecin généraliste et formateur en soutien psychosocial. Ce webinaire a mis en lumière le thème de la préservation de la santé mentale des jeunes face aux enjeux liés à la crise sécuritaire et humanitaire.

En effet, les crises actuelles ont des effets dévastateurs sur la santé mentale des jeunes, engendrant stress, anxiété et dépression. Le Dr OUEDRAOGO a souligné que ces troubles peuvent souvent être évités grâce à un soutien accessible et complet. Il a également évoqué l’importance d’informer les jeunes sur les signes des troubles mentaux et de créer des réseaux de soutien, permettant ainsi à chacun d’exprimer ses émotions et de partager ses expériences.
Ce webinaire est un appel à l’action que lance l’ISEPS afin qu’ensemble, nous puissions bâtir un environnement résilient favorisant l’épanouissement de chaque jeune, même dans les moments les plus difficiles.



L’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) a organisé, du 20 au 21 mars 2025, un atelier de formation sur la médiation traditionnelle dans la commune de Fara. Cette formation a connu la participation d’une trentaine de jeunes leaders religieux et traditionnels, engagés dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale au sein de leurs communautés.

Avec pour objectif principal de doter les jeunes leaders religieux et traditionnels de Fara, d’outils efficaces de résolution des conflits, cette formation a permis de renforcer leurs connaissances sur la médiation traditionnelle, un mécanisme crucial pour instaurer un climat de confiance et de paix durable dans les sociétés africaines. Ainsi, durant ces deux jours d’échanges et d’apprentissage, plusieurs thématiques en lien avec la médiation traditionnelle ont été abordées. Il s’agit entre autres des acteurs de la médiation traditionnelle, parmi lesquels on retrouve les chefs coutumiers, les sages, les griots, les aînés des familles, etc… ; du rôle des médiateurs traditionnels dans les sociétés africaines, soulignant leur légitimité et leur capacité à régler les conflits; des mécanismes de la médiation traditionnelle, mettant en lumière les différentes approches utilisées par les médiateurs traditionnels ; des avantages de la médiation traditionnelle, qui favorise une résolution pacifique et durable des conflits ; de l’influence des traditions sur la médiation traditionnelle, mettant en exergue la diversité culturelle et son impact sur les méthodes de médiation ; des défis et limites de la médiation traditionnelle tels que les difficultés d’adaptation aux réalités modernes et aux cadres juridiques étatiques.
Les jeunes leaders religieux et traditionnels présents à l’atelier ont activement participé aux échanges, partageant leurs expériences et leurs perspectives sur la médiation traditionnelle au sein de leurs communautés. Des mises en situation et des études de cas ont permis d’illustrer concrètement les différentes méthodes de résolution de conflits dans leurs localités.
La médiation traditionnelle, enracinée dans les valeurs culturelles et traditionnelles locales, reste un mécanisme essentiel de résolution des conflits. Cette formation ouvre donc la voie à la construction d’une société plus harmonieuse, car les participants ont acquis des connaissances qui leur permettront de trouver des solutions pour faire face aux situations conflictuelles.






L’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) a organisé une formation sur la médiation basée sur la foi, qui s’est tenue les 18 et 19 mars 2025 à Fara. Cette formation a rassemblé des jeunes leaders religieux et traditionnels, dans le cadre de la mise en œuvre du projet »Les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso ». L’objectif principal de cette initiative est de renforcer la cohésion sociale en utilisant la foi comme un outil puissant pour résoudre les conflits.

La médiation basée sur la foi se définit comme un processus de résolution des conflits qui utilise les principes et les valeurs des croyances religieuses pour favoriser le dialogue et la compréhension entre les parties en désaccord. Elle peut être utilisée dans divers contextes, tels que les conflits familiaux, les différends de voisinage, les désaccords au sein d’une communauté religieuse ou les tensions interreligieuses. Cette approche reconnaît que la foi peut jouer un rôle crucial dans la promotion de la paix et de la réconciliation, en offrant des perspectives éthiques et morales qui encouragent la coopération. En effet, les croyances religieuses partagent des valeurs communes qui peuvent guider le processus. Les principes tels que la compassion, le pardon et la justice, prônés par les différentes religions peuvent inspirer les individus à surmonter leurs différends et à travailler ensemble pour le bien commun. Au cours de cette formation, les jeunes leaders religieux et traditionnels ont acquis des connaissances sur les principes fondamentaux de la médiation basée sur la foi. Ces principes incluent l’importance de l’écoute active, la neutralité et la nécessité d’une communication claire et empathique. En outre, les qualités d’un bon médiateur ont été énumérées lors des échanges. Parmi celles-ci figurent l’empathie, la capacité à gérer les émotions, l’impartialité et la créativité dans la recherche de solutions. Les participants ont eu l’occasion de mettre en pratique ces connaissances à travers des exercices de groupe et des jeux de rôle.
Cette formation contribue à créer un réseau de médiateurs capables d’utiliser les valeurs de leur foi pour résoudre les conflits et promouvoir la paix. Elle s’inscrit donc dans une démarche plus large visant à renforcer le tissu social du Burkina Faso, en faisant de la diversité religieuse une richesse plutôt qu’une source de division.






Du 06 au 07 mars 2025, s’est tenu au Centre Cardinal Paul ZOUNGRANA, un atelier de formation sur la protection des droits des femmes en situation de crise et de conflits. Organisée par l’Initiative Sougourounoma pour l’Education, la Paix et la Santé (ISEPS), avec le soutien financier de HAELLA Foundation, cette formation s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la 168e Journée Internationale des Droits de la Femme, célébrée le 8 mars 2025. Elle a connu la participation du Ministère de la solidarité et de l’action humanitaire, de l’ONG suisse GENEVA Call et du Réseau des Femmes de Foi pour la Paix au Burkina Faso (REFFOP-BF).
L’atelier a réuni vingt jeunes femmes leaders issues des organisations de la société civile, des communautés religieuses et traditionnelles, ainsi que des étudiantes en droit international humanitaire et en gestion des conflits. L’objectif principal de cette formation était de renforcer les capacités de ces femmes afin qu’elles puissent mieux protéger leurs droits en période de crise et de conflits armés, contribuant ainsi à une société plus juste et résiliente au Burkina Faso.
Pendant deux jours, les participantes ont été formées sur divers sujets essentiels, notamment les mécanismes juridiques et institutionnels de protection des droits des femmes, les enjeux de la protection des droits des femmes en période de crise et de conflits, l’accompagnement psycho-social, l’accès à la justice ainsi que les stratégies de prévention et de réponse aux violences faites aux femmes.
Le Président/Directeur Exécutif de l’ISEPS, Sougourounoma Henri KABORE, a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « 𝐿𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒 𝑑’𝑒𝑥𝑡𝑟é𝑚𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑜𝑟𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑎𝑢 𝑆𝑎ℎ𝑒𝑙, 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑖è𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝐵𝑢𝑟𝑘𝑖𝑛𝑎 𝐹𝑎𝑠𝑜, 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡 à 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑠é 𝑞𝑢𝑒 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 à 𝑙’𝑜𝑐𝑐𝑎𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑒 8 𝑚𝑎𝑟𝑠, 𝑑’𝑜ù 𝑙’𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é. »
Cet atelier marque une étape importante dans les efforts déployés pour garantir le respect et la protection des droits des femmes. Il a permis d’équiper les jeunes femmes leaders en connaissances nécessaires pour protéger leurs droits contribuant ainsi à la création d’un environnement où les droits humains sont respectés et promus.





Le vendredi 28 février 2025, l’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS), en collaboration avec les Films du Dromadaire et le FESPACO, a organisé une projection de film suivie d’échanges avec les jeunes sur la paix et la cohésion sociale. Cette activité, dénommée FESPACO pour la Paix, avait pour objectif d’amener les jeunes à réfléchir sur la prévention de l’extrémisme violent et les solutions pour y mettre fin.
Le film 𝐄𝐩𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐒𝐚𝐡𝐞𝐥, un long métrage réalisé par Boubakar Diallo, a mobilisé les participants autour de plusieurs thématiques cruciales à savoir l’extrémisme violent, la protection des droits des femmes en temps de crise, et la problématique de la santé sexuelle et reproductive dans un contexte socio-culturel marqué par le poids de la religion, des us & coutumes.
L’histoire poignante du film relate les attentats terroristes qui ont dévasté la région du Sahel depuis des années, provoquant l’exode de milliers de personnes déplacées. L’intrigue suit Naïma, une jeune femme en quête de son frère Saïd, séparés lorsque leurs parents ont péri dans un attentat terroriste deux décennies plus tôt. Naïma, marquée à vie par les séquelles de l’explosion qui lui ont fait perdre l’ouïe, ignore encore que son séjour dans un camp de déplacés va se prolonger et que sa quête trouvera enfin une réponse. Cependant, la joie des retrouvailles sera de courte durée lorsqu’elle découvrira que Saïd est passé du mauvais côté.
La phase des échanges, animée par le Directeur Exécutif de l’ISEPS, Sougourounoma Henri KABORE, a suscité des discussions profondes et enrichissantes parmi les participants, les incitant ainsi à réfléchir sur leur rôle dans la prévention de l’extrémisme violent, la promotion de la paix et de la cohésion sociale. A la suite, il a partagé un aperçu des lois et du cadre juridique encadrant le respect des droits humains de façon générale.
L’équipe des « Films du Dromadaire », représentée par l’acteur Taleb KANT qui a incarné le rôle du Lieutenant Sotigui dans le film Epines du Sahel, a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes sur ces questions essentielles à travers ce film très engagé qui inspire le changement et invite les burkinabè à être résilients.
Au terme de cette activité, les participants ont remercié l’ISEPS pour cette initiative qui a permis de mener le débat sur les enjeux de la consolidation de la paix tout en créant les conditions d’un avenir plus paisible et solidaire.
L’Initiative Sougourounoma pour l’Éducation, la Paix et la Santé (ISEPS) a organisé du 13 au 14 février, une formation sur l’analyse participative des conflits sensible au genre à l’intention des jeunes leaders religieux et traditionnels de la commune de Fara. Cette initiative vise à renforcer leurs compétences dans l’identification et la gestion des conflits en tenant compte des dimensions de genre. L’analyse des conflits sensible au genre permet de mieux comprendre comment les normes, les rôles et les relations de pouvoir influencent la dynamique des conflits et d’élaborer des stratégies de paix plus inclusives et durables.
L’intégration de la dimension genre dans l’analyse des conflits est un levier essentiel pour identifier des solutions durables et inclusives. Durant ces deux jours de formation, les participants ont été outillés sur plusieurs modules en lien avec cette thématique. Ils ont d’abord exploré les principes directeurs de l’analyse des conflits ainsi que les définitions et concepts clés liés à la sensibilité aux conflits et au genre. Ils ont ensuite approfondi leurs connaissances sur l’approche systémique de l’analyse des conflits sensible au genre, en mettant en lumière les différents facteurs qui influencent la stabilité et la paix au sein des communautés.
Par ailleurs, plusieurs outils ont été présentés afin de permettre une meilleure compréhension des contextes conflictuels. Parmi ceux-ci, la cartographie communautaire et la cartographie des acteurs ont permis d’identifier les ressources, les problèmes et les opportunités au sein d’une communauté, les différents acteurs impliqués et leur rôle dans la dynamique des conflits. De même, l’arbre du conflit et des défis ainsi que l’arbre de la paix et des opportunités ont servi à illustrer les causes profondes des tensions et à dégager des pistes de solutions durables.
La formation a également été marquée par des exercices pratiques tels que des jeux de rôle et des travaux de groupe. Ces activités interactives ont favorisé l’échange d’expériences entre les participants, enrichissant ainsi les discussions et permettant de mieux cerner les réalités locales en matière de gestion des conflits.
Cet atelier a permis de sensibiliser les jeunes leaders religieux et traditionnels de la commune de Fara sur l’importance de l’analyse participative des conflits sensible au genre. L’intégration de cette approche dans leur engagement communautaire pourra contribuer à la prévention des conflits et à la construction d’une paix durable, en prenant en compte les besoins spécifiques des femmes, des hommes et des personnes de divers genres.






Du 11 au 12 février 2025, l’Initiative Sougourounoma pour l’Education, la Paix et la Santé a organisé un atelier de formation sur la Communication Non Violente (CNV) dans la commune de Fara, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet »les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communes pacifiques au Burkina Faso ». Cette formation qui a réuni une trentaine de jeunes leaders religieux et traditionnels avait pour but de renforcer leurs compétences sur les techniques de la communication non violente afin de favoriser un dialogue pacifique et constructif au sein de leurs communautés.
Dans un contexte où la paix et la cohésion sociale sont plus que jamais nécessaires, l’objectif principal de cet atelier était de fournir aux participants des outils concrets pour adopter une communication plus apaisée et respectueuse, essentielle pour la prévention et la gestion des conflits au sein des communautés. La formation a débuté par une clarification conceptuelle des différentes notions et une introduction à la Communication Non Violente (CNV), développée par Marshall Rosenberg, qui repose sur quatre étapes clés à savoir l’observation, l’expression des sentiments, l’identification des besoins et la formulation de la demande. Ensuite, l’atelier s’est poursuivi avec une présentation sur les fondamentaux de la CNV, le lien entre la CNV et les valeurs religieuses et enfin son application dans la vie quotidienne.
À travers des exercices pratiques, des travaux de groupe, des mises en situation et des échanges d’expériences, les jeunes leaders ont pu s’approprier ces principes et envisager leur application dans leurs communautés respectives. Ils ont souligné l’importance de cette approche pour promouvoir une meilleure compréhension entre les différentes sensibilités religieuses et traditionnelles, et ainsi contribuer à la consolidation de la paix dans leurs localités.
Cet atelier de formation a permis aux participants d’acquérir des compétences essentielles en Communication Non Violente, renforçant ainsi leur capacité à promouvoir le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse. En intégrant les principes de la CNV dans leurs interactions quotidiennes, ces jeunes leaders sont mieux équipés pour contribuer à la construction de communes pacifiques au Burkina Faso.







Les 17, 18 et 19 décembre 2024, Ouagadougou a abrité la deuxième édition du Forum International des Jeunes sur la Culture de la Paix organisée par l’Initiative Sougourounoma pour l’Education, la Paix et la Santé (ISEPS). Placé sous le thème « les Jeunes, la Religion, la Médiation et le Changement climatique au Sahel et en Afrique de l’Ouest », cet événement a réuni des jeunes leaders du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Bénin. Cette rencontre, riche en échanges et en perspectives, a mis en lumière le rôle crucial des jeunes dans la construction d’un avenir durable pour la sous-région.
Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest sont en première ligne face aux défis liés à la consolidation de la paix et au changement climatique. Ainsi, durant trois jours, les réflexions ont porté sur des sujets cruciaux en lien avec la religion, la médiation et le changement climatique. Musulmans, catholiques, protestants et traditionnalistes, ont été représentés à ce forum. Cela a permis de mettre en avant le rôle essentiel de la religion dans la promotion de la paix et de la justice sociale. Les participants ont discuté de la contribution des valeurs et enseignements religieux à la résolution des conflits et à la construction d’un avenir plus durable. Le changement climatique, la gestion durable des ressources naturelles, la protection de l’environnement, la finance climatique et la conservation de la biodiversité ont aussi été au cœur des discussions. Les participants ont partagé leurs expériences et leurs idées pour promouvoir les bonnes pratiques écologiques au sein de leurs communautés.
Ce forum a permis de créer un espace de dialogue et de collaboration entre les organisations interétatiques, les ONG nationales et internationales, les leaders religieux et traditionnels et les jeunes leaders des organisations confessionnelles et de la société civile. Des recommandations ont été faites pour encourager l’engagement des jeunes dans la lutte contre le changement climatique et la promotion de la paix. Il a permis de donner la parole aux jeunes et de les mobiliser pour relever les défis liés aux sujets abordés.
𝐏𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐢𝐱 : 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐭𝐫𝐚𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐜𝐢é𝐭é 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐚𝐫𝐚 𝐨𝐮𝐭𝐢𝐥𝐥é𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐪𝐮𝐞


Fara, commune située dans la province des Balé, région de la Boucle du Mouhoun, a accueilli, du 9 au 10 octobre 2024, une formation sur le leadership civique au profit des jeunes leaders religieux, des acteurs communautaires et des citoyens engagés dans la promotion d’une société pacifique. Cette activité qui a réuni environ une trentaine de participants, est organisée dans le cadre du Projet « les jeunes dans le dialogue interreligieux et la médiation interreligieuse pour des communautés pacifiques au Burkina Faso » mis en œuvre par ISEPS avec le soutien de Robert Bosch Stiftung.
Doter les jeunes leaders religieux et traditionnels et les différents acteurs communautaires de Fara, des outils nécessaires pour devenir des citoyens engagés dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale au sein de leurs communautés, tel est l’objectif de cette formation. À travers des modules variés, notamment sur les fondements du leadership civique avec un focus sur le leadership serviteur et le leadership transformateur, la citoyenneté active, le leadership et la prise de décision, ainsi que la veille citoyenne et la mobilisation communautaire, les participants ont pu approfondir leur compréhension des enjeux liés à la citoyenneté active et au leadership.
Ces thématiques leur ont également permis de mieux comprendre leur rôle en tant qu’agents de changement au sein de leurs communautés tout en renforçant leur engagement envers un dialogue interreligieux constructif.
Suite aux différentes présentations, des travaux de groupe ont été assignés pour permettre aux jeunes de participer activement à l’atelier, donner leurs avis et proposer des suggestions sur les droits et devoirs des citoyens, la résolution des conflits, les relations entre les citoyens et l’Etat, la gestion des biens publics et la prise en charge des déplacés internes. Ces interactions ont permis de briser les barrières liées aux différences religieuses. Cette formation a contribué à poser les bases d’un engagement citoyen individuel et collectif vers des actions concrètes pour promouvoir la cohésion sociale dans la commune de Fara en particulier, et au Burkina Faso en général.


A l’invitation du bureau Afrique du Réseau des Artisans de Paix Religieux et Traditionnels (NRTP), dirigé par la Directrice régionale de programme Madame Gina Dias, l’ISEPS a pris part à l’atelier consultatif régional sur le rôle des leaders religieux et traditionnels y compris les jeunes et les femmes dans la consolidation de la paix au Sahel à Dakar au Sénégal du 19 au 23 Mai 2024.
Une trentaine de leaders religieux et traditionnels, de femmes et de jeunes du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont pris part à la rencontre. L’atelier a également connu la participation de l’Envoyé Spécial de la Finlande pour le Sahel SEM Petri Salo, de l’Ambassadeur pour la Médiation de la Paix au sein du Centre de Médiation de la Paix (Ministère des Affaires étrangères de la Finlande) SEM Jan Wahlberg et de l’Ambassadrice de la Finlande au Sénégal, SE Mme Anu Saxén, qui a offert un dîner aux participants dans sa résidence.
Au cours des travaux, il a été question pour les participants de faire une analyse du contexte de crises et des conflits au Sahel y compris la situation spécifique des femmes et des jeunes et l’influence de la religion, de partager les expériences, d’échanger sur les défis et opportunités de l’engagement des acteurs religieux et traditionnels dans la consolidation de la paix et de formuler des recommandations en faveur des parties prenantes. La dernière journée a consisté en une rencontre de plaidoyer auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour un plus grand accompagnement des initiatives de paix portées par les acteurs religieux et traditionnels au Sahel.
Cette rencontre que l’ISEPS a eu l’honneur de co-faciliter aux côtés de la structure suisse Cordoba Peace Institute, a été financée par le Ministère des Affaires étrangères de la Finlande.

L’ISEPS a pris part aux travaux de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York City aux Etats-Unis d’Amérique du 18 au 30 Septembre 2024, sous la présidence de SEM Philemon YANG, ancien Premier Ministre du Cameroun.
Au sein de la délégation du Grand Groupe des Enfants et des Jeunes des Nations Unies (UNMCY), notre Directeur Exécutif a pris part activement aux Journées d’Action du Sommet du Futur (Summit of the Future’ s Action Days) spécialement convoquées par le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, pour permettre une participation significative de la société civile en général et des jeunes et des femmes en particulier aux discussions sur les grands défis mondiaux (paix et sécurité, changement climatique, lutte contre les inégalités, éducation, emploi, croissance économique, autonomisation des jeunes, etc. ) y compris pour influencer le document du Pacte de l’Avenir avant son adoption par les Etats.
Par ailleurs, plusieurs événements parallèles comme l’Assemblée mondiale des Peuples ou encore ceux organisés par des organismes comme Restless Development, la Mission Permanente de l’Irlande aux Nations Unies, UNMGCY, World Vision, etc. sur les questions de paix et de sécurité, de leadership des jeunes, etc. ont connu la participation de l’ISEPS.
Cette mission de l’ISEPS a été rendue possible grâce au soutien de la Fondation Robert Bosch Stiftung.